Ce que nous dit la science

LES CONSTATS

Le diabète c’est

25 % des opérations chirurgicales du cœur
40 % des insuffisances rénales
50 % des amputations d’origine non traumatique
la première cause de dialyse et la première cause de cécité chez les adultes de moins de 65 ans
20 % des lits d’hôpitaux de soins actifs
80 % de personnes en surpoids
Plus de 70% des diabétiques mourront d’une maladie cardiovasculaire.

Le cancer du sein
Plus de 60 études publiées dans le monde montrent que la sédentarisation est un facteur de risque aggravant des cancers (cancers du sein et du côlon en particulier).
11 500 décès estimés en 2011

Les Maladies Cardiovasculaires
Infarctus, accident vasculaire cérébral (AVC)
2ème cause de mortalité en France et 1ère cause d’hospitalisation
Les principaux facteurs de risque sont le tabac et la sédentarité.

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La BPCO
La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire caractérisée par un blocage persistant de l’écoulement des gaz inspirés au niveau des poumons. Largement sous-estimée, elle engage le pronostic vital des malades.
7,5 % de la population adulte est atteinte
Elle représente 16 000 décès/an (soit 3 % des décès en France).

 

La sédentarité est un facteur de risques ou d’aggravations pour :

-Le diabète, l’obésité
-Les maladies cardiovasculaires
-Les maladies respiratoires (BPCO…)
-L’ostéoporose
-Certains cancers…

La BPCO risque d’être classée en 2020 au 3e rang des maladies mortelles sur le plan mondial !

Le diabète est classé au 4ème rang des maladies mortelles dans les pays industrialisés.

 

 

LES ENJEUX DE SANTE PUBLIQUE

70% des Affections Longue Durée (ALD) sont des maladies cardiovasculaires, diabètes et cancers sur lesquels l’activité physique a un effet bénéfique. Les ALD représentent 68% des dépenses de l’assurance maladie en France.

Les enjeux pour les pouvoirs publics

L’évolution des modes de vie, entrainant une augmentation de la sédentarité de la population, participe à la multiplication de pathologies chroniques, mobilisant des coûts importants pour les systèmes de santé.
L’effet en prévention primaire de l’activité physique sur la santé publique a été démontré dans de nombreuses études. L’Etat investit massivement sur cette nouvelle méthode de prévention.
Le Ministère de la Santé a conçu le PNNS (Programme National Nutrition Santé) de manière à promouvoir la nutrition et l’activité physique au sein de la population.

 

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La Caisse d’Assurance Maladie s’engage :

• à lutter contre la sédentarité par une concertation élargie incluant l’aménagement de l’espace urbain et des moyens de transport

• informer les professionnels des secteurs sportifs et médicaux sensibiliser les patients aux bénéfices de l’activité physique
• développer de nouveaux moyens pour l’accompagnement de l’activité physique

L’Etat manque aujourd’hui cruellement de relais terrains pour impulser ce changement structurel


Ce que nous dit la science des bienfaits du « médicament sport »

Les effets bénéfiques des activités physiques et sportives sur la santé sont connus depuis l’Antiquité et confirmés par toutes les études épidémiologiques modernes : elles montrent que le risque de décès prématuré est moindre chez les personnes physiquement actives que chez les autres et qu’une pratique régulière divise par deux le risque de diabète, de maladie cardio-vasculaire et d’obésité.

L’activité physique est un vecteur avéré de bien-être :

La pratique d’une activité modérée d’au moins 3 heures par semaine ou d’une activité intense d’au moins 20 minutes trois fois par semaine diminue ainsi de 30 % le risque de mortalité prématurée. La pratique régulière d’un sport améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi.

Même si des dizaines d’études ont démontré l’efficience du « médicament sport », que ce soit sur la santé et le bien-être des malades, sur la productivité des entreprises, ou sur la santé des comptes de l’Assurance Maladie, il n’existe que très peu d’applications concrètes dans le monde.

 

Une étude réalisée par l’INSERM, l’université de Montpellier 1, le CHU de Montpellier, a démontré qu’un accompagnement sport-santé adapté réduit de moitié les dépenses de santé d’un diabétique. Si seulement 10 % des 2,9 millions de diabétiques avaient accès à une offre sport santé adaptée, cela représenterait un potentiel de 700 millions d’euros de réduction de dépenses de santé mais aussi des milliers d’emplois d’encadrement des pratiques sport santé « diabète » créés.
Rien qu’en Europe, ce sont quelques 60.000 décès liés aux MCV qui pourraient être évités chaque année dans la seule tranche d’âge des 35 à 64 ans en réduisant la sédentarité.
Plus de 60 études publiées en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie, dont celle de l’Institute for Cancer Research (AICR) montrent clairement que la sédentarisation ou le fait de rester assis trop longtemps est un facteur de risque aggravant de cancer.